Et Dieu soupira, l'inspiration...

Derrière chaque être humain, se trouve un Dieu

  Par la fenêtre, la nature parle au vent. Au vent de lui repondre : qu'as tu à me dire? lorsque toi et moi nous faisons partir d'un même ensemble? pourquoi t'adresses tu à moi, comme ci tu ne vis pas en moi et moi en toi? je traverse ciel et terre, arbres, et jardins! Je souffle tantôt d'un côté, tantôt de l'autre et c'est toujours en toi que je souffle. Pourquoi veux tu nous distinguer ? Chacun d'entre nous, joue un rôle, c'est un ordre établit depuis la nuit des temps : Je suis vent, et toi soleil, eau, mer, pâturages, forêt, animal, oiseau du ciel, bétail. Tu as besoin de moi, et moi de toi, nous formons un tout. Pour être un, nous devons être différents voilà pourquoi les corps de même nature se repoussent.

  Elle observait ainsi le monde qui l'entoure et se disait que la nature doit se parler à elle même, sans trop savoir comment orienter cette conversation. Elle finit par donner au vent le rôle de l'étranger, parce qu'il n'avait pas de corps physique, quand bien même sa présence était indiscutable et in-mésurablement indispensable. Son professeur d'algèbre lui aurait sûrement dit : à quoi reconnais tu des droites parallèles? avec son sens de l'humour un peu décalé, elle lui aurait sans doute répondu : je les reconnais à l'écart invisible qui les séparent. Ayant eu cette pensée, l'écart invisible ressemblait beaucoup au vent lui aussi sans corps, mais dont la présence faisait la difference. 

  A sa suite, Georges lui aussi, n'arrive toujours pas à comprendre le sens, l'objectif, le but, de tout ce qu'il fait et se surprend à se poser des questions, que son groupe d'ami n'aurait pas jugé à la mode : oui j'ai réussi mes études, j'ai un travail qui me permet de gérer mes fins de mois et que je j'aime assez, j'ai une famille et l'amour est au rendez-vous. Mais pourquoi ce vide me revient toujours? j'ai tout accomplit et la vie est pleine d'avenir. Heureux d'être père, époux, fils, oncle, employé, ami... mais d'où me vient cette sensation de tourner en rond dans une cage tel un rat? qu'est ce qui m'échappe?

  Contrairement à George, Nana, n'a pas cherché à se poser ces questions, après avoir senti le vide, elle s'est rendu compte que l'homme avec qui elle partage sa vie ne correspondait pas à son idéal et c'est certainement lui qui causait son trouble. Voilà l'histoire d'amour qui s'achève du jour au lendemain : ''ce n'était pas le bon, et je voyais bien comment il regardait les autres filles. Avec tout ce que j'ai subi avec lui, son comportement reste le même, je n'en peux plus!

 Cependant, Nana n'ose pas s'avouer que ce vide est plus puissant que toute relation aussi charnelle qu'humaine. En passant devant son reflet, elle a cru voir quelqu'un d'autre à sa place, ne l'a connaissant pas, la peur s'est emparée d'elle. Peur de se retrouver seule avec l'inconnue qui vit dans son enveloppe corporelle... sans pouvoir la décrire. Cette étrangère porte ses vêtements, respire l'air qu'elle respire, vit dans le même corps qu'elle. Pourtant son regard est différent, elle a une attitude différente, des pensées divinement différentes, et lui donne même des informations sur sa nature, ses valeurs... mais qui est t-elle? ''Mince, il me faut un homme, le celibat ce n'est pas pour moi!! s'écrie t-elle''

  Que dire, de Queen? femme d'action, victime de l'illusion, nourrice de l'apparence. Aussi légère que ses pensées. Mais dotée d'une détermination à couper le souffle... ce qu'elle veut, elle l'obtient. Toujours prête à payer le prix, jusqu'au prix de ce qui est sans prix. Elle aussi a fini par faire taire la voix de la conscience, et se plait dans la beauté de l'ignorance. Oui l'ignorance est belle et incroyablement séduisante quand elle est vêtue de conviction. Et croyez l'experience de Queen, la magnificence de l'ignorance est aussi fausse que sa profondeur. Une victime de plus, la vie continue quand la mort a pris les commandes. 

  C'est un constat, qui suivra vraisemblablement la vie d'adulte, du petit Richard. Toujours mis de côté, il passe après tout. Même après le téléphone, l'ordinateur, la télévision de la maison. Rien de ce qu'il fait n'est assez bien. Aussi présent qu'invisible, il incarne la sagesse personnifiée pour mériter l'attention de sa mère. En lui la graine du vide s'est installée. Mais comprendra t-il un jour que sa mère, ne pourra pas lui donner ce qu'elle n'a pas reçu? car comme lui, elle a grandit ignorée et à son insu, l'héritage s'étend sur sa progéniture sans qu'elle ne puisse briser le lien générationel, à cause du vide de l'ignorance qui l'a tient en otage. Car ce qu'on connait n'est plus invisible et un verre plein n'est plus vide. L'ignorance remplacée par la connaissance devient naturellement une richesse et non une pauvreté. Si seulement elle savait, que tout est possible, à celui qui croit.

  L'être, le vivant. De sa nature la plus infime à la plus honorable, est tenu en vie par un mystère réelle. Si réelle que sa presence physique n'est pas nécessaire. Est ce que je vois l'air que je respire? est ce que je peux arrêter le vent qui souffle? L'air et le vent sont des entités précises dont l'identité est clairement définie. L'identité est donc la chose la plus importante lorsqu'on a tout perdu, car c'est elle qui soutient notre univers, notre monde, notre vie. 

  La chaise a été pensée avant d'être conçue. La pensée est-elle visible lorsqu'elle n'est pas manifestée? peut t-on toucher ce qui est a l'interieur de notre tête? Même si on ne peut toucher une pensée avant sa manifestation, on est bien conscient de qui elle vient et de ce qu'elle est. Il n'y a pas de doute sur l'identité et l'objectif de la pensée. Car elle vient certainement de quelqu'un et s'anime autour d'un objectif visé, aussi utile qu'inutile.

  Bien qu'elle soit invisible, elle est au contrôle de notre vie, toutes nos bénédictions et nos malédictions nous viennent de nos pensées car : la pensée crée l'action, l'action crée l'habitude, l'habitude crée un caractère, le caractère crée la destinée, comme aurait dit quelqu'un. Ainsi pour savoir qu'elle était la pensée de Steeves Jobs, je n'ai qu'à me balader dans le couloir de l'électronique, des ordinateurs, baladeurs numeriques, smarthphones, tablettes tactiles... dans l'espoir de réaliser quelle est l'ampleur de son influence sur le monde. La pensée venait de Steeves Jobs... Une fois de plus l'identité nous reste lorsqu'on a tout perdu, car c'est elle qui soutient notre vie. Bien qu'étant mort aujourd'hui, Nelson mandela est toujours en vie. Car son identité et sa pensée inspirent le commun des mortels alors qu'il n'est plus.

  Peut on de ce fait envisager, que nous sommes le fruit d'une pensée? qui provient d'une identité précise et concise? 

  Peut on se dire, que même si nous ne voyons ni ne comprenons pas le vide qui s'installe en nous et que nous faisons disparaitre au moyen d'une famille, d'un travail, d'une vie de plaisir... ou simplement une vie chargée. C'est peut être parce que nous ne savons pas d'où nous vient la pensée de ce vide furtif cependant obstiné. Qui a le don de nous emmener à nous poser des questions, qui frôlent la folie et dérangent notre petit univers créé de nos propres mains d'artistes?

  Peut-être ne ressentez vous pas ce vide? alors expliquez moi pourquoi vous avez toujours besoin de faire quelque chose? occuper vos journées? appeler un ''ex'' alors que vous êtes heureux en couple... ou pas :) ? Contrôler tout autour de vous? conquerir de nouvelles femmes, de nouvelles terres? vous moquer des autres sans aucune raison? aller dans l'espace?

  Qu'elle est l'identite, derrière la pensée de votre existence? 

Derrier chaque homme, se trouve un Dieu... Oui mais qui est il? qu'elle est son identite?


                                                                    ''Je suis le Dieu qui suis''



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De la plume et du pain / produit avec amour en Janvier 2016.
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